Contentez-vous de la deuxième place mesdames.
15 décembre 2021
À l’université de Pennsylvanie, une nageuse transgenre (un homme qui s’identifie comme une femme), Lia Thomas prend maintenant part à des compétitions dans la catégorie féminine.
Je ne perdrai pas mon temps à parler de la personne qu’est Lia Thomas bien franchement, je n’en ai rien à faire, elle peut bien s’identifier comme elle le veut et je l’appellerai par les pronoms qu’elle souhaite. Elle vaut autant que n’importe qui. En revanche, ses capacités physiques ne valent pas autant que celles de n’importe qui.
Depuis que Thomas nage dans la catégorie féminine, elle a réécrit le livre des records nationaux et plusieurs autres nageuses ont soulevé le fait qu’il est impossible de la battre. Mais nous en trouvons encore pour dire que c’est de la transphobie et qu’il est tout à fait normal qu’une personne qui est biologiquement homme et donc qui a produit 10 fois plus de testostérone toute sa vie, compétitionne aujourd’hui contre des personnes biologiquement femmes. « Contentez-vous de la médaille d’argent mesdames, travaillez autrement pour avoir vos bourses universitaires et pour vos records, ils seront oubliés et camouflés par ceux d’une personne aux chromosomes XY. Arrivez en 2021 et arrêtez de vous plaindre ! »
Les règles du National collegiate Athletic Association disent qu’une athlète transgenre doit avoir subi un traitement de suppression de testostérone pendant au moins un an pour pouvoir compétitionner dans la catégorie féminine. Vous pouvez donc avoir produit naturellement 10 fois plus de testostérone pendant 20 ans et avoir une physiologie qui vous rend plus fort, plus vite et plus agile, mais si pendant un an vous avez limité votre production de testostérone, vous voilà en mesure de compétitionner en tant que femme. Mais qu’on ne prenne pas une femme aux chromosomes XX à se doper avec de la testostérone ! Elle aurait un avantage injuste sur ses compétitrices et elle devra être punie.
Au vu de cette folie, je me propose pour aller faire le Tour de France, mais puisque ça fait partie de mon identité, je veux être le seul à pouvoir utiliser un vélo électrique.
On progresse, mais vers l’arrière.
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