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  • Les chroniques

Envisager l'exil

Dernière mise à jour : 18 févr. 2022

Le Québec n'est plus ce qu'il était

13 janvier 2022

Radio-Canada présente ce matin un long reportage sur le nombre croissant de Québécois qui prévoient déménager aux États-Unis pour se sauver de la tyrannie médicale du Québec. Il serait facile de se réjouir de cette nouvelle et de s’écrier : « ah ! Je vous l’avais dit ! » Pourtant, la lecture de ce reportage a produit en moi tristesse et nostalgie. Tristesse parce que je vois mon peuple se décomposer depuis deux ans et ce phénomène d’exil n’est qu’une manifestation nouvelle de la décadence du peuple québécois, ce peuple que j’ai tant aimé et pour lequel je rêvais de liberté. Puis de la nostalgie parce que le peuple québécois était un peuple de défricheurs, de braves hommes et femmes qui ont bravé les rudes hivers, qui se sont battus pour leur liberté, pour leur culture, pour leur langue, qui ont tout fait pour nous donner un futur meilleur. Il n'est plus rien de tout cela. Le Québec moderne est le résultat de plus de deux siècles d’histoire riche, de combats pour la liberté, d’hommes politiques plus grands que leur époque, de poètes, de pionniers, de chansonniers, de légendes, de fierté nationale.... Nous préférons aujourd'hui lancer ce grand héritage au bout de nos bras et courir se réfugier dans nos séries Netflix et notre fin de semaine de camping annuelle. Au grand dam de notre devise, nous avons oublié tout de notre héritage pour aduler la nouvelle religion sanitariste, notre peuple se meurt, je crains qu’un lit soit prêt pour nous aux soins palliatifs.


Le Québec a été un des endroits en Amérique du Nord où la liberté a été la plus restreinte et surtout, où elle a été le plus méprisée par son peuple. Face à ce renversement civilisationnel, plusieurs Québécois entrevoient la possibilité d’aller vivre aux États-Unis, où malgré plusieurs restrictions dans certains États, la liberté est encore mise au centre de la société et où la vie de société elle-même est encore permise. Le Québec perdra des gens de qualité et deviendra un peuple de gens netflixisés qui vont au camping de temps en temps.


J’en suis moi-même pour la première fois de ma vie à me dire qu’un jour, je pourrais habiter à l’extérieur du Québec. Je n’y suis pas encore, la famille, les études et l’espoir qu’un jour la situation pourrait changer me gardent au Québec, mais ce ne sera pas toujours le cas…


Je ne peux pas vivre dans ce mensonge covidien toute ma vie.

Je refuse de devoir porter un masque (qui ne fonctionne pas pour me protéger d’un virus contre lequel j’ai été immunisé) partout où je vais toute ma vie.

Je refuse de devoir présenter mes papiers médicaux pour aller manger au restaurant toute ma vie.

Je refuse de vivre dans un endroit qui se targue de nuire au développement et à la santé de ses enfants.

Je refuse de vivre dans un pays qui laisse mourir ses aînés dans des conditions moyenâgeuses.

Je refuse d’attendre la permission des bureaucrates pour me déplacer sur mon territoire et pour faire du sport.

Je refuse de ne pas avoir le droit de voir ma famille à Noël (ou n'importe quand).

Je refuse de vivre dans une société qui n’entrevoit comme futur que d’ajouter quelques films québécois sur Netflix et de retirer le plus de droits possibles au plus de gens possible.


Bref, je m’identifie à tous ceux qui mentionnés dans cet article, envisagent quitter le Québec. J’en ressens une immense tristesse.


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