La natation, sport raciste

L'eau de couleur serait la solution.

4 décembre 2021

Bon voilà, c’est la natation qui est raciste maintenant. Pour réussir leur technique policière, les candidats doivent réussir un test de natation. Or, voilà qu’une plainte a été déposée, la natation serait un sport de blanc peu accessible aux personnes « racisées ». Les noirs « grandissent dans une culture où l’apprentissage de la natation est peu répandu » et l’accès aux piscines leur serait plus difficile. Dès lors, les jeunes gens pauvres qui ont moins accès que les riches à la lecture à la maison devront être exemptés des tests de lecture à l’école. En fait, tout le monde devrait être exempté des tests de lectures, puisque les résultats ne seront jamais égaux, ce qui est injuste pour les moins bons. C’est ce qui arrive quand une société fait passer l’équité avant tout et ne valorise plus la compétence.

On voit aussi dans cet exemple une fixation sur les conditions sociales. Or, les recherches le démontrent, les noirs ont plus de difficulté à nager de la même manière que les blancs ne sont pas d’aussi bons sprinters (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28561485/). Il n’y a aucune différence de nature entre les blancs et les noirs, mais de minces différences physiologiques qui peuvent avoir des incidences sur les résultats sportifs. Tout cela dépasse les simples « constructions sociales » et les « représentations » si chères à nos amis postmodernes. Le fait de vouloir un standard physique pour les policiers n’a rien de discriminant. Le standard est systémique en ceci qu’il fait partie du système, certes, mais ce système est celui de la compétence, du standard élevé qui fait de notre force de police une force professionnelle et entraînée. C'est de vouloir retirer aux gens « racisés » la possibilité d’atteindre un standard de compétence élevé qui relève du racisme, pas le standard lui-même.