Omicron, le rebranding du rhume
17 décembre 2021
Rock détente est devenu Rouge FM, Gaz Métro est devenu Énergir, Le Front national est devenu le Rassemblement national et maintenant, le rhume est devenu omicron. Identifié en Afrique du Sud, ce nouveau variant de la COVID a ceci de particulier qu’il est extrêmement transmissible, mais présente des symptômes très faibles. Puisqu’il est vivant, le virus veut se répandre le plus possible, mais sans tuer ou rendre trop gravement malade son hôte puisqu’un hôte mort ne lui est pas d’une grande utilité pour se transmettre. Autrement dit, les virus les plus meurtriers n’ont pas le même avantage évolutif que ceux qui se transmettent beaucoup sans être particulièrement dangereux. Il n’est dès lors pas surprenant que la COVID semble prendre cette voie.
Les médecins d’Afrique du Sud nous le disent depuis l'identification de ce nouveau variant : les symptômes sont faibles et les hospitalisations rares, la panique n’est pas justifiée. En fait, 1,7 % des gens infectés par Omicron sont hospitalisés versus 19 % de ceux infectés par Delta. De plus, le nombre de personnes mortes de ce variant se compte sur deux mains.
Peut-être Omicron sera la lueur qui illuminera l’obscurantisme que nous vivons depuis deux ans. Peut-être le peuple québécois se rendra enfin compte de sa situation de serf de la seigneurie sanitaire. Je l’espère, mais je garde peu d’espoir, le complexe politicomédiatique sanitaire est fort, très fort.
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