Une autre belle journée pour l’avancement des droits des minorités.
24 novembre 2021
Un professeur de Chimie à l’université McGill s’est vu refusé l’octroi de deux bourses, dont une de 450 000 $, car les considérations d’équité, de diversité et d’inclusion, la nouvelle Sainte-Trinité, étaient jugées insuffisantes. L’erreur du professeur ? Embaucher des assistants de recherche en fonction de leur mérite, de leur travail et de leur intérêt pour la recherche. Pour le professeur, les gens qu’il embauche sont des individus qui ne se définissent pas par des caractéristiques physiques immuables comme la couleur de leur peau.
Mais quel homme blanc raciste que ce professeur ! Oui oui bien sûr, Patanjali Kambhampati, d’origine indienne, victime de racisme à plusieurs reprises, est le nouveau visage du suprématisme blanc canadien. En effet, puisqu’il pense par lui-même, rejette l’orthodoxie universitaire et voit les gens comme des individus à part entière, le professeur Kambhampati devient blanc, donc un raciste, donc un fasciste, donc un nazi, donc Hitler, donc le responsable de la Shoah. Il ne faut dès lors en aucun cas lui offrir des bourses qui lui permettraient de développer des technologies de laser pouvant potentiellement s’appliquer à la médecine et sauver des vies.
En fait, pour sauver des vies, c’est par le savoir traditionnel autochtone qu’il faudrait passer, car la même journée que la bourse du professeur Kambhampati a été refusée, une bourse d’un montant presque trois fois plus grand a été offerte à une recherche prétendant étudier la prévention du cancer par les pratiques traditionnelles autochtones en voyant notamment le cancer comme un symptôme du colonialisme. 1,2 million de dollars de vos impôts serviront donc cette recherche à la rigueur intellectuelle aussi stable qu’un kayak dans l’Atlantique Nord.
Les mêmes personnes qui vous diront « d’écouter la science » seront aussi les premiers à privilégier l’étude anticolonialiste du cancer à des recherches sur les lasers et leur application médicinale. Une bande de clowns qui se font passer pour des intellectuels profonds ont pris le contrôle des universités.
Mise à jour : des sources me disent que Philippe Lorange, l’inventeur du dogmatisme universitaire, serait derrière tout cela. Il aurait payé les fonctionnaires du CRSNG pour opérer ce subterfuge et faire croire aux gens qu’il y a une idéologie dominante dans les universités, ce qui est évidemment faux.
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